Deux soirées au Cinéma CGR de Vitrolles dédiées à « L’univers du crime » avec Jacques Pradel comme invité de vedette

, Deux soirées au Cinéma CGR de Vitrolles dédiées à « L’univers du crime » avec Jacques Pradel comme invité de vedette

Racontez-nous la genèse de cet événement.

J’étais en contact depuis longtemps avec MS Production car nous avions prévu déjà une tournée dans les cinémas CGR autour du livre Grain de Sable que je venais de faire paraître chez Laffont. Puis la Covid est arrivée. Et lorsque j’ai sorti le livre L’Univers du crime (ed. du Rocher le 14 mai dernier) on s’est dit, pourquoi pas !

Dans quel objectif ?

Je suis comme tout le monde, je regarde beaucoup de fictions inspirées d’affaires criminelles réelles et je ne fais pas partie de ceux qui crient au scandale quand ça ne reflète pas réellement ce qui s’est passé. Je sais que ces fictions ont un impact réel sur une génération qui ne lit pas forcément et cela crée des vocations.

Les vraies affaires criminelles requièrent de véritables experts…

Oui, les vrais experts vont rarement sur le terrain. Ils sont dans une démarche plus collective et sont actionnés par la justice. C’est pour cela que j’ai demandé à des magistrats, des avocats, des associations de victimes, divers experts de participer. Je les connais tous pour les avoir invités à de multiples reprises dans mes émissions télé et de radio. L’objectif est d’expliquer au public qui décide quoi, qui décide d’ouvrir ou de fermer une enquête, les délais de prescription… Chaque invité aura 12 à 20 minutes pour s’exprimer et je coprésente avec le général de gendarmerie François Daoust.

Le délai de prescription, justement, c’est l’un de vos combats…

Oui. Étant donné les avancées spectaculaires des nouveaux outils de la police scientifique, peut-être faudrait-il ouvrir un jour un débat sur le projet, ou pas, de prolonger à nouveau la période de prescription, passée, en 2017, de 10 à 20 pour les crimes et délits. Les magistrats n’aiment pas trop en parler mais moi, je peux me permettre de le dire, quand on s’approche de la période de prescription un mois ou deux avant, il y a une entente de la chaîne judiciaire pour prendre un acte interruptif de prescription en confiant au service d’enquête une nouvelle investigation, souvent bidon mais qui permet de repousser d’autant le délai de prescription.

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