Elles s’accrocheraient à nos cheveux, boiraient du sang… Les préjugés autour de la chauve-souris ont la peau dure. Pourtant, cet animal est indispensable au bon équilibre de l’écosystème. Alors, pour le connaître un peu mieux, des événements sont organisés dans différentes communes dans le cadre de la nuit internationale de la chauve-souris. Ce vendredi, de 20 heures à 22 heures, la Ligue de protection des oiseaux mène un atelier sur le sujet au sein de la Villa Amor de Vitrolles. Vendredi 6 septembre, le groupe Chiroptères de Provence anime une soirée découverte à partir de 18 heures à la base nautique municipale de Tholon, à Martigues, dans le cadre de l’Atlas populaire de la biodiversité communale.
Pour Lucie Grecias, chargée de mission sensibilisation au sein de l’association, ces actions sont une bonne manière de redorer l’image de la chauve-souris « qui a besoin de notoriété parce qu’elle est en déclin ». D’autant que la région Paca est l’une des plus riches en termes de nombre d’espèces de cet animal protégé. « On en a 30 sur les 36 recensées en France métropolitaine », poursuit-elle. « Le chiroptère est au sommet de sa chaîne alimentaire, il n’a que très peu de prédateurs donc c’est lui qui régule la population de pas mal d’insectes comme les mouches, les moustiques et autres nuisibles. »
Les bons gestes à adopter pour améliorer leur habitat, en tant que particulier, sont simples : réduire au maximum la lumière dans son jardin, ne pas utiliser de produits chimiques pour son potager ou ses menuiseries ou encore éviter les rubans tue mouche.