Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école, le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. Lorsqu’un enfant ou un adolescent est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.
« Les codes de détection »
Olivia Mateudi, la conseillère principale d’éducation, a souhaité monter une action pour sensibiliser tous les élèves. « On leur a donné les codes de détection et parlé de la cellule pHARe, un plan global de prévention et de traitement des situations de harcèlement mis en place dans l’établissement. Une distribution de rubans verts a mis les élèves en condition dès leur arrivée. Dans la matinée, les élèves qui suivent des cours de théâtre et d’art plastique, les délégués et les éco délégués ont proposé une pièce de théâtre sur le thème du harcèlement. À l’issue de la représentation, un temps d’échange de paroles était prévu.«
Un partenariat avec la Maison pour tous avait permis l’an dernier de monter un groupe de musique, le No silence band, qui répétait salle du Roucas « sur l’heure de la pause méridienne, ils ont interprété dans la cour devant tous les élèves huit chansons en lien avec le harcèlement, dont une de leur composition.«
Cerner les difficultés de chacun
Aussi, un questionnaire mis en place par l’ancien ministre de l’Éducation a été diffusé, précise Vincent Chiarri, le proviseur adjoint : « Il permet de mieux cerner les difficultés du harcèlement rencontrées dans les écoles. Il est totalement anonyme et nous donne l’occasion de recenser où se situent les problématiques dans notre établissement. Ce sont les élèves qui l’analyseront.«
Pour Nicole Belloubet, ex-ministre de l’éducation nationale, le harcèlement est un véritable fléau qu’il faut absolument réguler, un élève ne doit pas venir dans son établissement scolaire la peur au ventre, mais au contraire le sourire aux lèvres.