L’été des champions continue au Grand Vitrolles

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Après le golfeur Edgar Catherine, le centre commercial Grand Vitrolles Carmila a invité dans le cadre de son opération « l’été des champions » l’escrimeuse Jade Maréchal. Elle est née en 2001 en région bordelaise et a débuté cette discipline à l’âge de 10 ans : « Très souvent on commence l’escrime parce qu’un membre de la famille le pratique et j’ai suivi les pas de ma grande sœur étant moi-même la cadette d’une famille de 5 filles. Inscrite au Bordeaux Etudiants Club, j’ai bénéficié d’horaires aménagés au lycée qui m’ont permis de décrocher mon bac scientifique avec mention. Membre de l’équipe de France, j’ai ensuite intégré l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance à Vincennes en 2020. J’ai obtenu le titre de championne d’Europe 2023, une discipline dans laquelle je m’éclate davantage qu’en individuelle. »

Cette athlète inscrite au club BLR92 évolue toujours en amateur. « L’escrime est un sport complet qui me permet de vivre des aventures humaines incroyables à travers le monde mais n’étant pas professionnelle je ne peux pas en vivre. On vit avec les retombées médiatiques, les sponsors et mécènes et je gagne ma vie à côté, malgré les six heures d’entraînement tous les jours. Je suis conférencière en performance en entreprise dans la société Teed Up, qui organise cette journée, mais aussi mannequin et entrepreneuse.« 

Elle s’est donnée pour mission de transmettre les valeurs du sport au grand public, mais aussi celles de collaborateur en entreprise, les deux cherchant la performance au quotidien. « On fait face à des échecs et on doit gérer du stress tout en maintenant une bonne communication avec son staff. »

Le fleuret fait partie des 4 disciplines d’art martial avec le sabre, l’épée et récemment le sabre laser : « On débute tous par le fleuret, l’arme de précision par excellence et en fonction de l’appétence du club et ses préférences on passe vers l’une ou l’autre. J’ai personnellement opté pour le fleuret. L’escrime demande à la fois d’avoir confiance en soi, être souple et puissant mais aussi un très haut niveau de respect tant vers son adversaire que vers l’arbitre. »

À chaque olympiade, l’escrime gagne en notoriété car depuis 1896 et les premiers Jeux de l’ère moderne, cette discipline a rapporté le plus de médailles à l’équipe de France, un total de 123 médailles, 44 en or, 43 en argent et 36 en bronze. Elles étaient 12 fleurettistes dames à postuler pour participer aux jeux olympiques 2024 à Paris mais elle n’a pas été retenue et se console très vite : « Le groupe des qualifiées s’est réduit à huit et je ne l’ai pas intégré. L’escrime est un sport de maturité et on estime que l’âge d’or est entre 28 et 32 ans, mon temps viendra avec l’âge et mon objectif est désormais 2028. » Elle est quasiment certaine que les escrimeurs vont une nouvelle fois monter sur l’une des trois marches du podium à plusieurs reprises.

C’est par petits groupes qu’elle a initié les clients de la galerie marchande à toucher le fleuret, apprendre quelques basiques et déplacements, les fondamentaux, l’importance du masque et de la tenue de sécurité indispensables pour ce sport de combat.

Prochain rendez-vous, même lieu, le 31 juillet à partir de 14 heures avec Luc Montigaud, athlète déficient visuel, pour un parcours initiatique au cécifoot.

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