La défaite 3 sets à 1 contre Balma, le 22 février à l’Argonaute, a été celle de trop pour Olivier Lardier : l’entraîneur des Comètes, les volleyeuses de l’EC Orléans, a été écarté depuis, au profit de son adjoint, Martin Boix.
« Ça couvait », image Xavier Viala, le président du club, comme si les nuages s’étaient trop amoncelés au-dessus des joueuses pour que l’averse ne s’abatte pas sur leur coach, tôt ou tard. « On a attendu la fin de la saison régulière pour prendre cette décision. » Sans doute pour ne pas déstabiliser davantage un groupe qui, contre Vitrolles ce samedi 15 mars, s’engagera dans le tunnel du play-down, la phase de maintien. « C’est une crainte, oui, car rien n’est jamais acquis… Si on n’avait pas pris la décision maintenant, elle serait intervenue à la fin de la saison, poursuit Xavier Viala. Je m’en serais voulu de ne pas l’avoir fait. »
Une première saison minée par les problèmes financiers
Arrivé à l’été 2022, après que les élus orléanais eurent dessiné pour l’ECO un nouvel avenir, davantage tourné vers le haut niveau, Olivier Lardier avait d’abord dû se débattre avec les soucis financiers du club pour maintenir l’équipe en Élite, la Division 2 du volley féminin, comme son nom ne l’indique pas ; pour salutaire qu’elle est, économiquement parlant, l’arrivée de Xavier Viala, au mitan de 2023, ne s’est pas accompagnée d’un mieux sportif. « Notre budget est pourtant parmi les meilleurs d’élite, confirme le président. Les résultats ne sont pas à la hauteur. » Et de revenir à Balma, « au budget quatre ou cinq fois inférieur au nôtre… »
« J’espère que ce changement donnera un coup de boost à l’équipe, une sorte d’électrochoc. »
Alors qu’ »Olivier Lardier reste salarié du club », Martin Boix, « l’entraîneur numéro 2 », dirige les séances depuis « une dizaine de jours. Les liens entre les joueuses et lui me paraissent meilleurs », estime Xavier Viala. Qui espère « un coup de boost, un électrochoc », alors qu’une des six formations concernées par le play-down sera condamnée à descendre en N2 ; et que l’ECO, au regard de ses résultats en première phase, partira dernier avec 1 tout petit point, soit 4 de moins que Saint-Jean-d’Illac et l’Institut fédéral (maintenu d’office) ; 6 de moins que Balma, 7 de moins que Vitrolles, et 9 de moins que Rennes.