En cette année olympique, le thème du sport a été choisi pour la 16e édition du festival Vitrollywood.
Le collège Simone-de-Beauvoir devait parodier Le grand bain, cette comédie dans laquelle des hommes s’entraînent pour une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée, un défi qui leur permettra de trouver un sens à leur vie. Léa, 14 ans, interprète le rôle d’une fille rabat-joie pour sa première participation au festival.
« Toute l’équipe de natation est composée de personnages tous déprimés et dépressifs qui terminent bons derniers à chaque compétition. Privés de notre piscine d’entraînement, on décide de squatter une maison avec une piscine pour monter une nouvelle chorégraphie pour des championnats régionaux qualificatifs pour les mondiaux.«
De leurs côtés, les lycéens de Pierre-Mendès-France ont hérité de Moi, Tonya. En 1994, le milieu sportif est bouleversé en apprenant que Nancy Kerrigan, jeune patineuse artistique promise à un brillant avenir, est sauvagement attaquée.
La championne Tonya Harding et ses proches sont soupçonnés d’avoir planifié et mis à exécution l’agression. C’est une gymnaste, Rose, qui s’entraîne avec acharnement malgré les critiques de sa soeur.
Pour Théo, ce sera sa seconde apparition dans Vitrollywood : « Nous avons dû revoir plusieurs fois le scénario pour l’adapter à un sport différent que le patin à glace. »
Pour la crédibilité du scénario, certaines actrices amateurs étaient des gymnastes aguerries comme Dahia, 15 ans, licenciée à Vitrolles Gym. Un club de golf sera-t-il l’objet qui évincera sa rivale de la compétition et qui permettra à Rose de réaliser une triple roulade, une première mondiale ? Réponse le 19 octobre à l’occasion de la cérémonie de clôture, salle Obino.
