En franchissant le seuil de son bureau, on croirait presque pénétrer à l’intérieur d’un centre de supervision urbain dernier cri.Depuis le braquage à main armée de son entreprise Lilou Déménagement, survenu l’été dernier, Julien reconnaît qu’il est devenu « un peu parano ».Accroché sur un mur, juste en face de son fauteuil, un écran plat retransmet en direct, et en très haute définition, les images captées par les quelque 13 caméras de vidéosurveillance branchées sur site. Ici, par prudence, tout est filmé. Tout est enregistré.D’ailleurs, ses journées, Julien les passe malgré lui à épier les allées et venues des visiteurs « pour savoir tout de suite qui passe le portail. » Une voiture, un piéton, une porte qui s’ouvre… Rien n’échappe à sa vigilance.Deux braqueurs casqués