La musique électronique s’épanouit particulièrement bien en Provence, grâce à un vivier d’artistes, de collectifs et d’associations qui œuvrent à son essor. Parea est une des dernières chevilles ouvrières à avoir vu le jour il y a trois ans. Parce que les clichés ont la tête dure, Romain et Loïc, les fondateurs de cette association, ambitionnent de prouver que « la musique électronique, ce n’est pas que les raves et les drogues ». Pour cela, ils ont notamment organisé des soirées dans des lieux atypiques de la région comme un château (celui de la Tour d’Aigues), un domaine viticole, des scènes de musiques actuelles… Ils ont aussi logiquement initié un festival Basses fréquences qui signe sa troisième édition du 11 au 13 avril prochain. « Les basses fréquences sont inaudibles à l’oreille humaine, il y a donc cette idée de faire entendre ce qui n’est pas entendable