Cheveux courts, petites lunettes cerclées, tenue vestimentaire sobre, et, à ses pieds, un sac à dos noir à travers lequel elle a glissé une cheville, histoire de ne pas se le faire dérober. Elle s’appuie parfois contre l’arbre tout proche. La soixantaine. Et lorsque ses deux mains sont libres, elles virevoltent dans les airs au rythme des chansons de Soprano. Elle saute aussi, sous les yeux médusés de son compagnon.Il suffisait de balayer du regard le public massé, hier soir, au pied de la grande scène de Jardin Sonore pour comprendre que, oui, le chanteur marseillais transcende les générations. Les parents ont fait mine d’accompagner les petits mais ils ont largement trouvé leur compte.Il faisait chaud mais Soprano en a rajo
