Son état ne s’améliore pas. Mila, la petite pouliche de 18 mois, découverte à l’agonie, au sol dans un champ de Châteaurenard par une promeneuse qui a alerté les gendarmes, ne va pas mieux. Le 29 janvier, dans nos colonnes, nous vous contions son sauvetage ainsi que celui de 19 autres équidés par l’Egide de Fleurette, association vitrollaise, ainsi que d’autres structures appelées à l’aide par les gendarmes de Châteaurenard.
Ces hommes en bleu avaient été d’une efficacité redoutable pour sauver d’un propriétaire maltraitant ces animaux, leur permettant d’échapper à leur triste sort. À l‘Egide de Fleurette, sur le plateau de Valbacol, on avait pu prendre en charge Mila, mais aussi Comète et Maïa, la poulinière et sa pouliche toujours allaitée. Si ces deux dernières vont mieux, hélas, pour Mila, la situation ne fait que se dégrader. Sur les dernières photos postées sur Facebook par l’association, on voit l’animal à terre. Incapable de se relever seul, selon le texte qui les accompagne.
Sandrine Mamedjis le constate avec amertume : « En un mois nous l’avons vue fondre physiquement… Elle ne mange rien d’autre que le foin et un peu de grains croissance, elle refuse le grain riche en protéines qui aurait pu la renforcer plus vite. Le vermifuge est fait. Les piqûres de cortisone ne semblent pas changer quoi que ce soit… »
Hier, le vétérinaire est revenu, et tous les prélèvements concernant toutes les maladies ont été effectués. Elle a reçu une perfusion de vitamines. Des pansements gastriques ont été prescrits.
L’animal a été testé négatif à la myopathie, ce qui aurait pu expliquer cet état de grande faiblesse. Une suspicion de fracture de la hanche gauche existe, qui pourrait être à l’origine de son immobilité au sol durant cinq jours, avant que l’association ne vienne la récupérer. Une radiographie pourrait confirmer le diagnostic, mais comme l’explique Sandrine Mamédjis : « Seul le temps permettra au muscle et au corps de se développer avec cette hanche coulée. La priorité est qu’elle prenne du muscle, des petites séances de marche sont à prévoir et le plus de mouvements possible.«
De ce fait, l’aide physique de bénévoles est plus que jamais nécessaire pour sauver l’animal : « Il faut nous mobiliser deux à trois fois par jour pour la lever, c’est de plus en plus compliqué.«
« Beaucoup de bénévoles sont absents »
Et étant donné la période de l’année qui arrive, la présidente de l’Egide de Fleurette ne cache pas son inquiétude : « La semaine prochaine c’est les vacances scolaires, beaucoup de nos bénévoles sont absents sur cette période« .
Elle lance donc un appel à l’aide pour sauver Mila : « Nous avons besoin d’aide pour organiser les ‘levers de Mila’. Vous êtes de Vitrolles, disponible, prêts à venir prêter main-forte à Mila qui est un poids mort, elle est très lourde, il faut un peu de forces et ne pas avoir de problème de dos. Nous cherchons aussi un matelas antiescarres. Contactez-nous en message privé sur notre page Facebook, l’Egide de Fleurette« .