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Ce jeudi 4 avril, lors du déstockage d’une enseigne à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône, une femme a acheté un colis mystère pour la modique somme de 266 euros. À ce prix-là, elle espérait découvrir une PlayStation 5…
© Farknot Architect/Adobe Stock – Généralement, les colis sont vendus entre 15 et 40 euros le kilo.
Les colis mystères portent bien leur nom. Depuis la loi anti-gaspillage, il est désormais autorisé de racheter des colis sans propriétaire, stockés dans d’immenses conteneurs. Forcément, les enseignes ne s’en privent pas et revendent leurs paquets non récupérés ou perdus à qui le veut. Seulement, si les acheteurs connaissent la somme qu’ils s’apprêtent à dépenser, ils ignorent totalement le contenu du colis.
Ce jeudi 4 avril, à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône, une femme en a fait les frais. Lors d’un déstockage d’une enseigne, l’acheteuse a déboursé la modique somme de 266 euros dans un colis dit «mystère». À ce prix-là, elle espérait avoir fait «l’acquisition d’une PlayStation 5», comme le relatent nos confrères de La Provence. Que nenni. En ouvrant son paquet, quelle ne fut pas sa surprise en découvrant une flopée de… godemichets transparents. Devant les caméras de nos confrères, la propriétaire de ces nombreux objets n’a pu que rire. Mais nul doute que sa déception a bel et bien été immense.
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Pas de remboursement possible
Le principe des colis mystères est simple : des entreprises rachètent des paquets jamais remis à leurs destinataires ou qui n’ont pas été récupérés par ces derniers dans les points relais ou postaux. Ces revendeurs proposent ensuite aux particuliers d’acheter au poids lesdits colis. Généralement, les colis sont vendus entre 15 et 40 euros le kilo, sans possibilité de se faire rembourser si les articles ne leur conviennent pas.
Au moment de l’achat, les clients doivent garder en tête que la majorité des colis perdus sont des paquets issus des marketplaces de sites bien connus tels qu’AliExpress, Shein ou encore Temu. La qualité n’est donc pas nécessairement au rendez-vous et le prix au kilo peut vite être abusif. Des entreprises ont basé tout leur business sur ce système de revente de colis, profitant de la nouvelle législation sur les produits invendus : il est désormais interdit de les détruire.
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