Gironde : un Blayais est champion de France de Bras de fer sportif

, Gironde : un Blayais est champion de France de Bras de fer sportif

Bien que millénaire, le bras de fer est un sport très récent et s’impose depuis 2019 en France via la Fédération française de force. Cette discipline s’adresse à tous : hommes, femmes, juniors, seniors et vétérans. Tous les gabarits et morphotypes sont représentés. Il y a des…

Bien que millénaire, le bras de fer est un sport très récent et s’impose depuis 2019 en France via la Fédération française de force. Cette discipline s’adresse à tous : hommes, femmes, juniors, seniors et vétérans. Tous les gabarits et morphotypes sont représentés. Il y a des catégories de poids de corps et des catégories d’âges et des catégories handisports, dit para-bras de fer Sportif. C’est cette dernière discipline que Florence Leccese et sa fille Tonia enseignent à cinq athlètes braudiers, handicapés cérébraux et résidents au Centre Eva, de Braud-et-Saint-Louis.

Chaque jeudi, une petite dizaine d’adhérents du Centre Eva vient effectuer des séances sportives avec comme thématique soit les sports de combat au travers de la savate boxe française, soit la force avec des entraînements en bras de fer ou en soulevé de terre. “Nous avons sélectionné cinq athlètes pour représenter la Team FF33 au championnat de France de bras de fer sportif de Vitrolles : Johnny Mignot, Dimitri Ferret, Daniel Puyenchet, O’Brien Martinez et Samuel Escouldt”, indique Florence Leccese. Ils étaient accompagnés par Iliana Lansonneur (monitrice éducatrice) et Léa Elias (apprentie éducatrice spécialisée) au Centre Eva. L’encadrement sportif était assuré par Florence Leccese et Thierry Sivadier qui concourrait en catégorie vétéran moins de 80 kg et qui a terminé cinquième au bras gauche.

Trois médailles

En handisport, uniquement en bras de fer bras droit, le Team FF33 est monté sur les trois marches du podium avec Johnny Mignot, médaille d’or, Dimitri Ferret médaille d’argent et O’Brien Martinez médaille de bronze. Une belle expérience et une inclusion parfaite du handicap au sein d’une compétition officielle.

Sur le même sujet

La fédération a su ajuster certaines règles pour rendre l’activité accessible à ces nouveaux athlètes issus du sport adapté, en acceptant parfois une souplesse dans certains points de règlements « comme la mise ou non de sangles serrantes autour des poignets dans le cas où les mains seraient fuyantes pour éviter les fautes répétées par exemple », souligne Florence Leccese.

Rentrés dimanche soir au Centre Eva, les médaillés ont été accueillis par les autres résidents dans la joie et l’allégresse générale. « Participer à ce championnat de France est pour nous une chance et une première. Les résidents sont tellement fiers que cela n’a pas de prix pour nous les éducatrices », se réjouit Iliana Lansonneur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *