L’État s’engage à résorber par l’emploi des Roms les bidonvilles de Marseille

C’est un sujet tabou auquel s’attaque l’État. Le préfet délégué à l’égalité des chances, Michaël Sibilleau, a présenté jeudi un plan pour résorber la quarantaine de bidonvilles recensés à Marseille et sur l’ensemble des Bouches-du-Rhône.

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Selon les chiffres communiqués, 1.300 Roms, la plupart venus de Roumanie, dont 900 à Marseille, vivraient dans ces abris de fortune. Des enfants, des femmes et des personnes âgées, le plus souvent installés dans des cabanes de bric et de broc, bâties en bois, en tôles et en plastiques. Le plus souvent sans eau ni électricité et dans le plus grand dénuement.

Une grande précarité

Si le plus grand bidonville du département se situe au Réaltor sur le plateau de l’Arbois entre Vitrolles et Calas, la grande majorité de ces campements sont visibles à Marseille.

Un besoin de main d’œuvre

L’État s’engage donc à insérer ces populations précaires, par l’emploi en les dirigeant vers des métiers en tension comme le BTP, la propreté, la restauration collective et le tri en déchetterie. Le plan se veut ambitieux mais le préfet à l’égalité des chances ne fixe aucun objectif et n’annonce aucun délai pour résorber la trentaine de bidonvilles recensés à Marseille.

France Bleu Provence a visité l’un de ces bidonvilles au Borel (15e) dans les quartiers nord de Marseille.

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Selon les chiffres communiqués, sur les 1.300 Roms recensés 800 sont en état de travailler. 269 acceptent un accompagnement dont 93 en insertion professionnelle. Soit environ 12%, un peu plus d’un an après le début de ce plan résorption des bidonvilles lancé en janvier 2023.

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