VINTAGE – Le RN, mais aussi Renaud Muselier, passé chez Renaissance, et Reconquête, se battent autour de l’héritage de l’ancien parti de Jacques Chirac entre 1976 et 2002
R. P. R. Trois lettres que, peut-être, les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Mais qui fleurent bon les années 1980, 1990 au nez des (un peu) plus vieux. C’était le sigle du Rassemblement pour la République, principal parti de droite jusqu’en 2002, le parti de Jacques Chirac. Vingt-deux ans après la mort de cette formation, figurez-vous qu’on trouve des nostalgiques, notamment dans le sud-est de la France. Trois personnalités politiques de trois partis différents, pas moins, s’en réclament dans leur coin.
A ma droite, Renaud Muselier, le président de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, ex-LR passé chez Renaissance et donc aujourd’hui soutien d’Emmanuel Macron. Ce chiraquien d’origine a lancé il y a une semaine de « Rassemblement pour la Région », le RPR sud. Le Figaro a révélé la teneur d’une tribune qu’il cosigne avec 80 élus locaux « de l’écologie raisonnable à la droite gaulliste (…) prêts à travailler ensemble au service de notre territoire ». Une initiative lancée notamment pour « en aucun cas laisser à l’extrême droite la marque RPR ».
Néo-chiraquisme, post-gaullisme…
Car, à mon extrême droite, on trouve Franck Allisio, député RN des Bouches-du-Rhône. Lui aussi a lancé son RPR, le Rassemblement pour la reconstructio(…) Lire la suite sur 20minutes
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