VIDÉO. « Je lui parle tous les soirs » : à Vitrolles, l’absence de Robin hante toujours Annick et Bruno Richard

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Les Richard sont connus de tous ou presque à Vitrolles. Du moins de tous ceux qui étaient en âge, en 2007, de comprendre le drame terrible qui venait de se nouer.

Ce soir de mars 2007, alors qu’on allait mettre sous presse, quand le téléphone a sonné dans notre agence de Vitrolles et que quelqu’un de la mairie nous a annoncé qu’un adolescent de la commune venait d’être touché par la foudre lors d’une sortie scolaire, nous avons nous aussi appréhendé la gravité de la situation.

Mais ce dont nous ne nous doutions pas, c’est du combat acharné dans lequel allaient se lancer des Vitrollais afin de soutenir sa famille dont l’objectif était de faire progresser Robin, sorti du coma au bout de huit mois. Fulguré : c’est ainsi qu’on appelle ceux qui survivent au passage de la foudre dans leur corps.

15 ans de lutte

Vide-greniers, cagnottes, concerts, galas, l’association Robin-Richard constitué de voisins, d’amis, de parents n’a eu de cesse de collecter des fonds pour aider sa famille. Quant à Bruno, le papa, il a réalisé pas moins de sept grèves de la faim, pour se faire entendre des autorités et obtenir une meilleure prise en charge médicale de leur fils. La dernière de ces grèves avait duré plus de 40 jours, à Paris, au pied du ministère de la Santé.

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