Vitrolles : ces chiffres du budget qu’il faut (sans cesse) expliquer

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Après la pluie, le beau temps. Après le débat d’orientation budgétaire, le budget primitif. Il était au menu du conseil municipal de Vitrolles qui s’est réuni jeudi soir, 28 mars.

C’est à Daniel Amar, adjoint aux finances, qu’il incombait de présenter les chiffres de 2024 après un rapide bilan de ceux de 2023 via le compte administratif. Le budget s’établit donc, en section de fonctionnement, à 86,1 millions d’euros répartis comme suit : 76 M€ de dépenses réelles pour 78 M€ de recettes. Recettes issues, pour l’essentiel, des impôts et taxes (35,2 M€, soit 45 %) et de la Métropole (28,6 M€, soit 37 %). Les dépenses de fonctionnement, elles, sont, en très grande partie, constituées des charges de personnel (51,2 M€, soir 67 %) et des charges à caractère général (18,3 M€, comme l’an passé, soit 24 %). « Une masse salariale qui se maintient alors que les effectifs diminuent« , tempérait Daniel Amar.

En section d’investissement, le budget s’établit à 42,7 M€ répartis de façon équitable à 27 M€ de dépenses et de recettes réelles. Les recettes sont essentiellement formées, pour 9,3 M€, de l’excédent capitalisé ; une somme quasi identique aux dotations et subventions quand l’emprunt s’inscrit, pour 6,3 M€ dans ce budget. La dette a atteint plus de 40 M€ (27 M€ en 2011). Les dépenses d’investissement, de l’ordre de 38,2 M€ iront, pour 23,7 M€ aux équipements (soit 62 %).

Le gros des investissements est consacré aux groupes scolaires dont l’école des Pins que les élèves pourront investir dès le 4 avril prochain.

Philippe Sanchez, pour le Rassemblement national, a relevé « des dépenses de fonctionnement énormes par rapport aux villes de même strates mais, les services rendus aux Vitrollais sont-ils vraiment exceptionnels ? » Loïc Gachon a répondu à cette question « un rien étriquée« , en expliquant que Vitrolles « est une ville jeune avec beaucoup de familles« , que la ville compte « 15 groupes scolaires soit cinq à six de plus que les villes de même strate et je défends un service public de qualité car je considère que c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas« .

Autre intervention « remarquable » de l’élu d’extrême-droite : au sujet de l’école des Pins qui sera donc bien dénommée Robert-Badinter, « un avocat qui a quand même défendu plusieurs criminels et qui était contre la peine de mort alors on aurait pu trouver un autre nom !« 

Remarque qui en a inspiré une autre, de la part du maire : « Vous nous rappelez de manière insistante d’où vous venez…« 

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