Vitrolles : Propreté, éclairage, déchets…Les doléances des Pinchinades

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Après le Roucas, le maire de Vitrolles, Loïc Gachon, a enchaîné mardi dernier avec une nouvelle réunion de quartier – la seconde depuis la rentrée – en rendant visite aux habitants des Pinchinades, au sud-est de la commune. Bâti au milieu des années 80, ce secteur résidentiel en surplomb, réputé calme, offre une vue imprenable sur l’étang de Berre.

Une entrevue entre la mairie et les riverains des Pinchinades a déjà eu lieu au printemps dernier. Mais le premier magistrat vitrollais, mobilisé sur un dossier bien plus urgent, n’avait pu se déplacer à l’époque… « On avait un petit souci d’eau potable, ironise Loïc Gachon, ravivant chez ses administrés le souvenir d’un mois de juin tourmenté. Mais je m’étais engagé malgré tout à venir vous voir à l’automne« . Promesse tenue.

L’éclairage public fait débat

Réunis autour du maire et de plusieurs de ses adjoints, les habitants des Pinchinades mettent d’emblée les pieds dans le plat, avec pour objectif de faire remonter leurs tracas du quotidien. Malgré une mobilisation plutôt faible ce soir-là, bon nombre de dossiers ont été abordés par la dizaine de riverains présents sur la place de l’Arlésienne. À commencer par l’éclairage public. Le sujet fait débat, car dans ce quartier pavillonnaire, les lampadaires sont éteints au milieu de la nuit. Un paramètre qui perturbe, voire inquiète, certains habitants. « Je comprends que la lumière rassure, répond Loïc Gachon, mais il n’existe aucune corrélation entre les problématiques de délinquance et l’extinction des lampadaires (…) Pendant longtemps, on a trop éclairé Vitrolles. Il y a trop de lampadaires par rapport à nos besoins« . Le coût de l’électricité va évoluer dans les prochains mois. En fonction des variations, la politique d’éclairage public vitrollaise pourrait être ajustée en 2024. Pour mémoire, une campagne d’installation de lampadaires à LED est en cours dans la commune.

Une « explosion » des dépôts sauvages

Autre problématique mentionnée par les habitants, la multiplication des dépôts sauvages. Sur ce point, le maire ne tombe pas des nues, bien au contraire. « Depuis quatre ans, on déplore à Vitrolles une explosion des dépôts d’encombrants sur la voie publique (…) C’est matériellement impossible de tout traiter« . Il affirme que ce dossier est bien la priorité des équipes d’intervention, mais signale que « le durcissement des contraintes d’accès aux déchetteries mis en place par la Métropole, même s’il est légitime, n’arrange pas les choses… » Vitrolles souhaite déménager sa déchetterie, aujourd’hui située dans une zone d’activités, et l’implanter sur une aire plus « lisible et accessible« . Des discussions sont en cours avec l’intercommunalité. Et sur le ramassage des poubelles, jugé incomplet aux Pinchinades, l’édile socialiste mentionne là aussi « les grosses difficultés de la Métropole. Elle n’arrive pas à équilibrer son budget dédié aux ordures ménagères« . Il remarque également un souci logistique de taille concernant les nouvelles bennes, puisque leur envergure les empêcherait de passer dans certaines rues… Côté circulation, Loïc Gachon a annoncé en fin de réunion sa volonté de « repenser » le boulevard Marcel Pagnol, qu’il qualifie de « pousse-au-crime« . Les études ont commencé : la Ville souhaite réduire la chaussée, sécuriser la voie cyclable, mais aussi supprimer le terre-plein central. Elle cherche un maître d’oeuvre.

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